L'HABITAT

 


"DES MAISONS SOLIDEMENT CONSTRUITES MAIS MAL COORDONNEES"

 

Voici le bref commentaire qu'un habitant de Vigneux faisait en 1850 sur l'habitat des villages de La Pâquelais, notamment celui de Valais. En cliquant sur le commentaire ci-dessous, vous découvrirez ce qu'il dit à propos d'autres villages environnants.

 


 PLUSIEURS PERIODES DE CONSTRUCTION

 

Les habitations en pierre ne datent pas toutes de la même époque.

Par déduction et en se fondant sur le cadastre napoléonien de 1821, on peut estimer que la partie la plus ancienne se trouve au nord du village et la plus récente au sud.

 

Sur la carte :

en rouge : habitations dont l'origine remonte au XVIe siècle

en vert : habitations dont l'origine remonte à la fin du XVIIIe siècle

en bleu : habitations dont l'origine remonte au XIXe siècle

en blanc : habitations du XXe siècle (ou datation indéterminée)

 

Nord, partie la plus ancienne du village
Nord, partie la plus ancienne du village
Vue du village côté ouest
Vue du village côté ouest
Vue du village côté sud-est
Vue du village côté sud-est

 UN HABITAT EN PIERRE DE GRANITE

 

Depuis quelques années, plusieurs maisons se sont débarrassées de leur crépi pour dévoiler les belles pierres de granite, extraites des carrières environnantes. 

Les habitations anciennes présentent une façade nord quasi aveugle : celle-ci n'était percée qu'à l'endroit de la porte de service ; les ouvertures principales (porte et fenêtres) occupent la façade sud. 

Les clôtures sont constituées de palis, pierres taillées, dressées dans le sol ; on peut encore en voir çà et là dans le village.

 

Pour plus d'explications sur l'habitat local, vous pouvez consulter l'ouvrage Des pierres qui murmurentédité par trois associations de la commune de Vigneux-de-Bretagne.


DE DROLES DE PIERRES SAILLANTES

 

Votre oeil attentif aura sans doute remarqué des pierres saillantes dans les murs de certaines habitations ; nombreux sont ceux qui se questionnent sur leur raison d'être.

Christian Lassure et Catherine Ropert, dans leur ouvrage L'architecture vernaculaire (1984), listent, avec un regard critique, les raisons les plus souvent évoquées. 

Christian Lassure et Catherine Ropert, L’énigme des pierres saillantes dans les maçonneries rustiques : l'apport de l'analyse constructive
Christian Lassure et Catherine Ropert, L’énigme des pierres saillantes dans les maçonneries rustiques : l'apport de l'analyse constructive

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